Déclaration en français : voir ci-dessous -- Declaración en español: véase más abajo

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[EN]

Thank you, Mr. President, I speak on behalf of the CBD Alliance. We look to the commitment of you, ministers, to elevate human rights to the level they deserve, in the relevant goals and targets and with relevant indicators that are firmly based in social science and gender-differentiated. The current section B-bis can at most be complementary to this. 

 We particularly insist on guaranteeing protection of human rights and the rights of Indigenous Peoples, women and local communities in target 3, and a specific reference to respect for their territories and customary lands, and we need to have clear headline indicators on this. 

The GBF has to be based on the principles of Equity and Common but Differentiated responsibilities. High-income nations bear the overwhelming responsibility for global ecological breakdown, and need to urgently reduce their overexploitation of resource use to fair and sustainable levels.  

We strongly support the new EU regulation on deforestation-free commodities in this respect, we call for its expansion to cover human rights, other ecosystems and the financial sector, and we call on other countries with a significant ecological footprint to adopt similar legally binding regulations.

Developed countries owe an ecological debt to the rest of the world and must provide the necessary finance to developing countries in line with their legal obligations under the CBD. We firmly reject the notion of “all sources of finance” as this might include very harmful sources of funding like carbon offsets, biodiversity offsets or mass tourism. We cannot end up in a situation where 30% of the planet is being protected through financial resources earned through destroying 70% of the planet. 

We reiterate our opposition to the use of terms like “nature-based solutions” and ‘nature positive’. These are merely slogans which replace ‘biodiversity’ with meaningless, unmeasurable terms, and invite endless greenwashing and false ‘solutions’ rather than meaningful science-based action to protect biodiversity. It should have no place in the GBF.

The three objectives of the Convention need to be implemented equitably and in a balanced manner, as none can be achieved without the other. In this light we reiterate our call for an equitable, gender just and effective benefit sharing mechanism for DSI.

 

[FR}

Merci Monsieur le Président, je parle au nom de l'Alliance CBD.

Nous comptons sur votre engagement, Messieurs les Ministres, pour élever les droits de l'homme au niveau qu'ils méritent, dans l’atteinte des objectifs et des cibles pertinents avec des indicateurs pertinents qui sont fermement basés sur les sciences sociales et différenciés selon le sexe, engagement auquel la section B-bis peut tout au plus n’être que complémentaire.

Nous insistons particulièrement sur la garantie de la protection des droits de l'homme et des droits des peuples autochtones, des femmes et des communautés locales dans la cible 3, et une référence spécifique au respect de leurs territoires et terres ancestrales. Nous avons besoin d'indicateurs phares clairs à ce sujet.

Le GBF doit être basé sur les principes d'équité et de responsabilités communes mais différenciées. Les pays à revenu élevé portent la responsabilité écrasante de la dégradation écologique mondiale et doivent de toute urgence réduire leur surexploitation de l'utilisation des ressources à des niveaux équitables et durables.

Nous soutenons fermement le nouveau règlement de l'UE pour les produits de base sans déforestation; nous demandons que son extension s’étende aux droits de l'homme, aux autres écosystèmes et au secteur financier. Nous implorons les autres pays ayant une empreinte écologique importante à adopter des réglementations similaires juridiquement contraignantes.

Les pays développés ont une dette écologique envers le reste du monde et ils doivent fournir les financements nécessaires aux pays en développement conformément à leurs obligations légales en vertu de la CDB. Nous rejetons fermement la notion de « toutes les sources de financement », car cela pourrait inclure des sources de financement très nuisibles comme les compensations de carbone, les compensations de biodiversité ou le tourisme de masse. Nous ne pouvons pas nous retrouver dans une situation où 30% de la planète est protégée — par des ressources financières gagnées en détruisant 70% de la planète.

Nous réitérons notre opposition à l'utilisation de termes tels que "solutions basées sur la nature" et "nature positive". Ce ne sont que des slogans vides qui remplacent la « biodiversité » par des termes dénués de sens et non mesurables, en plus d’inviter à un écoblanchiment sans fin et à de fausses « solutions » plutôt qu'à une action scientifique significative pour protéger la biodiversité. Ces mots ne devraient pas avoir leur place dans le GBF.

Les trois objectifs de la Convention doivent être mis en œuvre de manière équitable et équilibrée, car aucun ne peut être atteint sans l'autre. Dans cette optique, nous réitérons notre appel à un mécanisme de partage des avantages équitable, juste et efficace pour les DSI.

 

[ES]

Gracias, señor presidente, hablo en nombre de CBD Alliance.

Contamos con su compromiso, Señores Ministros, para elevar los derechos humanos al nivel que se merecen, en el logro de las metas y objetivos pertinentes con indicadores relevantes, firmemente fundamentados en las ciencias sociales y diferenciados por sexo, compromiso al que se refiere la sección B- bis a lo sumo sólo puede ser complementario.

Enfatizamos particularmente la garantía de la protección de los derechos humanos y los derechos de los pueblos indígenas, mujeres y comunidades locales en la meta 3, y una referencia específica al respeto de sus territorios y tierras ancestrales. Necesitamos indicadores de titulares claros sobre esto.

El GBF debe basarse en los principios de equidad y responsabilidades comunes pero diferenciadas. Los países de altos ingresos tienen la abrumadora responsabilidad de la degradación ecológica global y deben reducir urgentemente su sobreexplotación del uso de recursos a niveles equitativos y sostenibles.

Apoyamos firmemente la nueva regulación de la UE para productos básicos libres de deforestación; hacemos un llamado para que su extensión se extienda a los derechos humanos, otros ecosistemas y el sector financiero. Instamos a otros países con grandes huellas ecológicas a adoptar regulaciones legalmente vinculantes similares. .

Los países desarrollados tienen una deuda ecológica con el resto del mundo y deben proporcionar la financiación necesaria a los países en desarrollo de acuerdo con sus obligaciones legales en virtud del CDB. Rechazamos enérgicamente la noción de "todas las fuentes de financiación", ya que podría incluir fuentes de financiación muy dañinas como las compensaciones de carbono, las compensaciones de biodiversidad o el turismo de masas. No podemos encontrarnos en una situación en la que el 30% del planeta esté protegido por los recursos financieros obtenidos al destruir el 70% del planeta.

Reiteramos nuestra oposición al uso de términos como 'soluciones basadas en la naturaleza' y 'naturaleza positiva'. la biodiversidad. Estas palabras no deberían tener cabida en el GBF.

Los tres objetivos de la Convención deben implementarse de manera justa y equilibrada, ya que ninguno puede lograrse sin el otro. Con esto en mente, reiteramos nuestro llamado a un mecanismo de distribución de beneficios equitativo, justo y efectivo para los CIO.

The speaker is displayed on a big screen in a conference room.
CBDA Statement at COP15 High-level segment